Atelier l'Air de Rien

Foujita et moi Exposition 2008 Atelier L’Air de Rien


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dessin

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Texte de présentation de l’exposition par Florence Grivel

Passionné depuis toujours de dessin, Christian Chevalley a réalisé des dessins de presse pour le journal Edelweisse dans la rubrique du Dr Leleu. Depuis lors, il n’a cessé de poser son regard fasciné sur un monde qu’il questionne avec cette naïveté qui appartient aux êtres encore capables de se laisser surprendre. C’est ce qu’il nous donne à voir pour cette exposition.

C’est dit, il sera artiste… ou alors archéologue… Pourquoi pas art thérapeute, enseignant et encore responsable technique en muséologie?

Christian Chevalley suit sa route espérimentant le changement de points de vue. D’un côté, “le regard sur”, l’observation in situ, l’analyse intuitive et scientifique, de l’autre, être dans les choses, l’immersion à bras le corsp et les manches retroussées.

A chaque palier correspond une expression artistique bien précise, oxygénation nécessaire pour vivre sainement sa pratique professionnelle.

Lorsqu’il fouille et qu’il répertorie le passé romain d’Avenches, Christian Chevalley se lance dans des sculptures réalisées à partir d’objets, compositions archaïco-surréalistes qui associent baiser de l’inconscient à reliques quotidiennes. Au moement où se pose la question d’un art téhérapeutique, il empoigne pinceau et papier mal repassé sur lesquels il appose ses géographies imaginaires couleur sable. A 50 ans, Christian Chevalley se retrouve à coordonner la muséographie d’expositions qui voyagent de par le monde, comme réponse expressive, il inscrit au stylo noir sur des feillets ce qu’il capte d’impalpable dans scènes d’un jour.

Qu’il soit en Chine, à Venise, à Barcelone ou chez lui, le croqueur d’instants volatiles donne à ses dessins des allures de haïkus occidentaux. La ligne est claire et sûre en même temps qu’elle n’est pas prévisible, les mots en lettre capitales qui l’accompagnent offrent ce sursaut de sens, à la fois tendre, décalé et parfaitement profilé,le temps s’étire sans jamais s’alourdir. Peu à peu, le regardeur se familiarise avec certains personnages. Galerie de portraits très intime, dotée de deux muses indispensables: un drôle de félin et une femme. A partir de là, le charme opérant, naît le désir des prochains épisodes.

Article de presse

Dans sa poche, qu’il soit à Pékin, à Barcelone, à Venise ou chez lui, son petit calepin se trouve toujours. Sur le vif, il y consigne en quelques lignes claires des miettes de vie ou des concentrés de vision, d’émotion intimistes et concis qu’il réinterprète ensuite à l’aquarelle. Christian Chevalley regarde, pense et vit le monde un crayon à la main. en homme-orchestre du regard, il mène un travail d’artiste-qu’il expose très peu- et a longtemps pratiqué l’archéologie et enseigné les arts visuels avant d’arriver à la muséographie et la scénographie d’expositions, qu’il exerce maintenant au Musée Olympique. Sous le titre Foujita et moi ( il se trouve un petit air de ressemblance avec l’autoportrait du fameux japonais de Paris), il égrène les pages de son journal de vie, dont la galerie de portraits et essentiellement dédiée à ses deux muses: sa compagne et un drôle de félin.

L’Atelier l’Air de Rien lui dédie sa première “exposition-éclair” deux jours, plus le soir du vernissage, avant d’être rendu à sa vocation première, qui est d’accueillir des personnes qui souhaitent s’adonner librement au plaisir de peindre.

Françoise Jaunin

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